Depuis la mise en procédure de sauvegarde de Rallye, actionnaire à 51% de Casino, l’heure est aux négociations avec les créanciers du groupe. Cette procédure doit laisser du temps à la maison-mère pour redéfinir un plan de sauvegarde. Malgré les lourdes dettes de la société de Jean-Charles Naouri s’élevant à 2,9 milliards d’euros, le dirigeant semble rester maître de la situation.
En effet, rappelons-le : d’une part, la procédure permet de stopper les attaques de fonds prédateurs qui spéculaient sur le cours de Casino et, d’autre part, pendant la période de sauvegarde « de six mois, renouvelables deux fois » soit 18 mois au total, Rallye et ses holdings n’ont pas l’obligation de rembourser les dettes bancaires ou obligataires.
Une position de force assumée de la part du PDG, dans la mesure où il prévoirait de « rééchelonner la dette sur les dix prochaines années » d’après une source du côté de Rallye. Ce choix, prévu par les textes, resterait « le plus pertinent » pour la holding. Car pour Jean-Charles Naouri, il n’est pas question de céder le contrôle de Rallye.
Les créanciers exigent quant à eux un remboursement plus rapide, et dans un premier temps partiel. Il pourrait, par exemple, émaner d’un dividende extraordinaire ou d’une vente d’actifs non stratégiques pour l’entreprise. Quoi qu’il en soit Rallye ne compte pas traiter tous les créanciers de la même manière. D’après l’entourage de Jean-Charles Naouri, « dix ans est une durée d'étalement maximum. Tous les créanciers n'ont pas les mêmes garanties. Les plus sécurisés seront remboursés plus rapidement ».
En effet, rappelons-le : d’une part, la procédure permet de stopper les attaques de fonds prédateurs qui spéculaient sur le cours de Casino et, d’autre part, pendant la période de sauvegarde « de six mois, renouvelables deux fois » soit 18 mois au total, Rallye et ses holdings n’ont pas l’obligation de rembourser les dettes bancaires ou obligataires.
Une position de force assumée de la part du PDG, dans la mesure où il prévoirait de « rééchelonner la dette sur les dix prochaines années » d’après une source du côté de Rallye. Ce choix, prévu par les textes, resterait « le plus pertinent » pour la holding. Car pour Jean-Charles Naouri, il n’est pas question de céder le contrôle de Rallye.
Les créanciers exigent quant à eux un remboursement plus rapide, et dans un premier temps partiel. Il pourrait, par exemple, émaner d’un dividende extraordinaire ou d’une vente d’actifs non stratégiques pour l’entreprise. Quoi qu’il en soit Rallye ne compte pas traiter tous les créanciers de la même manière. D’après l’entourage de Jean-Charles Naouri, « dix ans est une durée d'étalement maximum. Tous les créanciers n'ont pas les mêmes garanties. Les plus sécurisés seront remboursés plus rapidement ».