C’est une question portant en elle un début de réponse qu’a posé le 15 mars le site du Nasdaq. « Est-il temps d’arrêter de voir PMI comme un cigarettier ? » Surprenant pour le numéro un mondial des ventes de cigarettes ? Pas tant que ça quand on
regarde la stratégie affichée depuis plusieurs années par le groupe américano-suisse, qui affirme vouloir « arrêter de commercialiser des cigarettes d’ici 10 à 15 ans » et qui se positionne de plus en plus fortement sur les alternatives à la cigarette (notamment le tabac à chauffer et la cigarette électronique).
Ce ne sont toutefois pas les déclarations d’intention de PMI qui font dire aux investisseurs américains que le groupe s’apprête pour de bon à tourner la page de la cigarette. Le phénomène marquant de ces dernières années est la progression exponentielle des ventes des alternatives à la cigarette, et la part grandissante qu’ils occupent désormais dans le chiffre d’affaires de Philip Morris International.
Le produit-phare de PMI en matière d’alternatives à la cigarette est son dispositif de tabac à chauffer IQOS qui, comme son nom l’indique, permet de chauffer des capsules de tabac sans générer de combustion, permettant ainsi de réduire de 90% à 95% les émissions nocives par rapport à une cigarette conventionnelle selon PMI. Les ventes de l’IQOS sont en constante progression à travers le globe et des marchés majeurs comme l’Europe ou l’Amérique du Nord viennent seulement d’en commencer la commercialisation.
En 2020, les ventes de l’IQOS ont généré 6,8 milliards de dollars de recettes, soit près de 25% des recettes totales du groupe (28,7 milliards).
La Food and Drug Administration (FDA), l’organisme de contrôle sanitaire américain a autorisé en juillet dernier la commercialisation de l’IQOS aux Etats-Unis en qualité de « produits de tabac à risques modifiés ». Une étape majeure dans l’expansion du dispositif de PMI outre-Atlantique.
Tout laisse donc à penser que PMI, contraint par le rejet grandissant de la cigarette dans l’opinion publique autant que par les opportunités que représentent les dispositifs électroniques d’accompagnement au sevrage tabagique, est sérieux dans sa démarche d’abandonner la commercialisation de la cigarette. Est-ce que cette transition se fera « dans les 10 à 15 années à venir », comme l’affirme PMI ? L’avenir nous le dira.
regarde la stratégie affichée depuis plusieurs années par le groupe américano-suisse, qui affirme vouloir « arrêter de commercialiser des cigarettes d’ici 10 à 15 ans » et qui se positionne de plus en plus fortement sur les alternatives à la cigarette (notamment le tabac à chauffer et la cigarette électronique).
Ce ne sont toutefois pas les déclarations d’intention de PMI qui font dire aux investisseurs américains que le groupe s’apprête pour de bon à tourner la page de la cigarette. Le phénomène marquant de ces dernières années est la progression exponentielle des ventes des alternatives à la cigarette, et la part grandissante qu’ils occupent désormais dans le chiffre d’affaires de Philip Morris International.
Le produit-phare de PMI en matière d’alternatives à la cigarette est son dispositif de tabac à chauffer IQOS qui, comme son nom l’indique, permet de chauffer des capsules de tabac sans générer de combustion, permettant ainsi de réduire de 90% à 95% les émissions nocives par rapport à une cigarette conventionnelle selon PMI. Les ventes de l’IQOS sont en constante progression à travers le globe et des marchés majeurs comme l’Europe ou l’Amérique du Nord viennent seulement d’en commencer la commercialisation.
En 2020, les ventes de l’IQOS ont généré 6,8 milliards de dollars de recettes, soit près de 25% des recettes totales du groupe (28,7 milliards).
Selon le PDG de PMI, André Calantzopoulos, la part des ventes de l’IQOS s’établit même autour de 35% dans les régions où le dispositif est commercialisé depuis longtemps.
Une réalité qui offre des perspectives importantes désormais que les régulateurs américains, l’un des premiers marchés potentiels pour l’IQOS, ont autorisé sa commercialisation aux Etats-Unis. La Food and Drug Administration (FDA), l’organisme de contrôle sanitaire américain a autorisé en juillet dernier la commercialisation de l’IQOS aux Etats-Unis en qualité de « produits de tabac à risques modifiés ». Une étape majeure dans l’expansion du dispositif de PMI outre-Atlantique.
Tout laisse donc à penser que PMI, contraint par le rejet grandissant de la cigarette dans l’opinion publique autant que par les opportunités que représentent les dispositifs électroniques d’accompagnement au sevrage tabagique, est sérieux dans sa démarche d’abandonner la commercialisation de la cigarette. Est-ce que cette transition se fera « dans les 10 à 15 années à venir », comme l’affirme PMI ? L’avenir nous le dira.