
« Les actions nous paraissent extrêmement attrayantes par défaut, et les autres classes d'actifs, notamment les obligations de l'État allemand ou américain, grossièrement surévaluées », indique Vincent Strauss, Président de Comgest et responsable des investissements. Il faut dire que les détenteurs de bons du trésor allemands acceptent des rendements négatifs ; les épargnants paient les banques pour qu'elles conservent leurs actifs et ceux qui cherchent du rendement acceptent de payer de l'immobilier à des prix extrêmement surévalués.
Après la bulle Internet de la fin des années 90, nous vivons aujourd'hui une bulle sur les actifs perçus comme peu risqués.
Les bons du trésor, les plans d'épargne et même certains investissements immobiliers n'offrent plus de rendements réels pour les investisseurs. Dès lors le marché des actions offre comparativement un attrait certain dès lors que l'on se base sur une approche fondamentale. Selon Céline Piquemal-Prade, gestionnaire de fonds pour les actions internationales : « Il faut reprendre une approche fondamentale. Quand les rendements des dividendes partout dans le monde supplantent largement les rendements obligataires, il est peu plausible à horizon 5 ans de ne pas croire à une surperformance des Bourses. »