Encore une fois, la création d’emplois a surpris à la hausse alors que le résultat de juin est supérieur aux attentes. L’étonnement n’est toutefois pas aussi grand qu’en mai, où la création d’emplois publiée contrastait grandement avec les mises à pied attendues.
Encore une fois, les principaux gains du marché du travail sont venus des secteurs où l’emploi a le plus chuté en mars et en avril. On pense avant tout à la restauration, mais aussi aux autres secteurs liés aux loisirs, qui ont gagné 365 900 travailleurs, et à l’hôtellerie, qui en gagné 238 600. La santé a récupéré à elle seule 358 000 emplois, dont 190 400 chez les dentistes. Il y a eu 148 900 postes gagnés dans les services d’aide temporaire et 67 600 chez les grossistes.
L’économie américaine se rétablit peu à peu des problèmes causés par la COVID-19. Il faudra toutefois être très patient avant de voir la situation revenir à la normale, surtout que la recrudescence des cas de COVID-19 dans plusieurs États risque de ralentir la reprise de l’économie.
Encore une fois, les principaux gains du marché du travail sont venus des secteurs où l’emploi a le plus chuté en mars et en avril. On pense avant tout à la restauration, mais aussi aux autres secteurs liés aux loisirs, qui ont gagné 365 900 travailleurs, et à l’hôtellerie, qui en gagné 238 600. La santé a récupéré à elle seule 358 000 emplois, dont 190 400 chez les dentistes. Il y a eu 148 900 postes gagnés dans les services d’aide temporaire et 67 600 chez les grossistes.
L’ensemble des gains est évidemment encourageant. Toutefois, le manque à gagner demeure très élevé.
Les mois d’avril et de mai ont, ensemble, amené 22 160 000 pertes d’emplois. Les gains cumulés de mai et de juin sont de « seulement » 7 499 000. Il reste à combler 757 000 emplois dans la fabrication, 1 273 100 chez les détaillants, 1 830 000 dans les services professionnels, 1 814 000 dans la santé et l’éducation, 4 827 000 dans les loisirs, l’hôtellerie et la restauration et 1 469 000 dans l’administration publique. Il faudra plusieurs trimestres pour récupérer ces emplois. D’ailleurs, l’enquête auprès des ménages fait état que, si 10 565 000 travailleurs sont encore considérés comme étant mis à pied temporairement, il y en a tout de même 2 883 000 pour lesquels la perte d’emplois est considérée comme permanente (en hausse de 588 000 depuis mai). L’économie américaine se rétablit peu à peu des problèmes causés par la COVID-19. Il faudra toutefois être très patient avant de voir la situation revenir à la normale, surtout que la recrudescence des cas de COVID-19 dans plusieurs États risque de ralentir la reprise de l’économie.