Le consensus des prévisionnistes appréhendait une nouvelle baisse des ventes au détail en septembre. À cet égard, le gain de 0,7 % constitue une bonne surprise, bien qu’il soit assez près de notre propre prévision. Cela dit, on ne peut qu’être étonné par la performance du secteur automobile alors que le nombre de véhicules neufs vendus affichait une chute de 6,4 % et que les prix n’ont augmenté que de
1,3 % en septembre. Malgré la hausse de septembre, les ventes au détail d’automobiles ont diminué de 13,1 % depuis avril, une conséquence directe des problèmes d’approvisionnement qui minent la disponibilité des véhicules.
1,3 % en septembre. Malgré la hausse de septembre, les ventes au détail d’automobiles ont diminué de 13,1 % depuis avril, une conséquence directe des problèmes d’approvisionnement qui minent la disponibilité des véhicules.
Implications
Les difficultés du secteur automobile depuis le printemps, jumelées à un essoufflement perçu dans certains autres secteurs, dont les meubles, les produits électroniques et les magasins en ligne, font que les ventes au détail nominales ont subi une première baisse trimestrielle depuis le printemps de 2020, et ce, malgré les hausses d’août et de septembre. Cela se reflétera évidemment sur la consommation réelle de biens (qui sera en plus minée par la hausse des prix). Cela dit, il faut se rappeler que les données printanières avaient été fortement stimulées par l’aide gouvernementale aux ménages. De plus, le secteur des services poursuit sa reprise.